ces expositions sont le résultat d'une carte blanche offerte par l’opéra underground de lyon. erol gum s'est fondu, une saison durant, dans le quotidien de cette salle mythique, des coulisses à la scène, au côté des équipes et des artistes.

fruit de cette année d'exploration photographique, « espace négatif » est une création parmi les créatifs, une balade discrète, sans méthode, dans les dédales d’un amphithéâtre souterrain au sombre décor. on y voit jaillir des esprits agitateurs, des êtres lumineux en démonstration ou en contemplation.

pour l’artiste, ce travail est « un pas de côté dans un espace focalisé, un regard déporté du réel, glissant d’échappées mélodiques ou naissant dans le silence le plus solitaire ».

« espace positif », second volet de cette carte blanche, est une réflexion autour des émotions collectives et de la lumière incandescente qui, parfois, peut en jaillir. 

ces deux volets seront présentés dans les murs de l’opéra underground au cours de la saison 2025-2026.

exposition sept - décembre 2025 et janvier - mars 2026

au côté du journaliste maxence knepper, erol gum s’intéresse au folklore des terres arpitanes, aux mythes et aux faits divers ancestraux, mais aussi aux frontières poreuses entre ces différents concepts. depuis les temps immémoriaux, les attaques de loups et autres animaux sauvages nourrissent les imaginaires, les craintes séculaires et les croyances populaires. ces histoires de lycanthropes, de sorcières et de croquemitaines ont alimenté les archives autant que les annales de la justice ont, à leur tour, accrédité les contes.

la bête vorace y est partout, véhiculant la peur, intimant la retenue. mais derrière elle, se cache souvent l’homme. celui qui accuse l’autre d’avoir usé de charmes pour apprivoiser la vie sauvage ou d’entretenir une solitude suspecte ; celui qui se cache sous un costume afin de semer la terreur ; celui qui harangue la foule ; celui qui rôde ; celui qui ravit ; celui qui tue. à crime inhumain, il fallait pourtant faire éclore la figure d’un criminel tout aussi inhumain, mi-homme, mi-bête.

sortie 2026

feu de source explore les territoires de l’abstrait, tentant de muter des paysages lumineux en sujets microphotographique. c'est une invocation de l'invisible à partir du réel, une déformation de l’espace et du temps, donnant une matérialité à l’indéterminé. ce travail résulte de choix arbitraires, d’expérimentations laissant une grande part de responsabilité au hasard. partant du constat que la permanence de l’imprévu dans notre environnement est sous estimée, il tente de sublimer cette sérendipité incandescente.

sortie 2027

2024 - avec per tempora ad futurum, le projet curatorial p.b. city a investi les rues d’arles, du 1er juillet au 29 septembre 2024, en marge des Rencontres de la photographie. Les 21 photographies de julia andreone, anyssia bidout, sido lansari, thomas martin, loona sire, lou vegas et erol gum ont été placardées sur les murs de la ville, offrant un point de vue particulier sur le monde, ses dérives et son avenir, en écho à la genèse post-apocalyptique de p.b. city. cette installation in situ et éphémère a été comissariée par pierre boggio et maxence knepper. elle continuera d’évoluer au fil des saisons, jusqu’à son effacement.

exposition à arles (13)

2024 - chez les gréco-latins, la musique faisait partie intégrante des rites religieux et sociaux. l’aulos, sorte de double flûte, accompagnait les libations et les sacrifices, servant de déclencheur à la transe. sa musique permettait autant d’isoler la cérémonie des bruits extérieurs que d’orchestrer la magie de l’instant. l’aulos scellait ainsi le lien sacré entre la vie et la mort, l’ici et l’ailleurs, la raison et la folie.

exposition à commune image, saint-ouen-sur-seine (93)

2024 - invité par un ami cinéaste à profiter de son appartement en son absence, erol gum découvre berlin à la lumière du mois de juin.

2023 - si une récente connaissance vous proposait de partir avec quelques amis dans un gite sur très belle île pendant deux semaines, vous iriez ?

2023 - l’italie, beaucoup d’histoire, un peu de rêve, de la chaleur et, parfois, des lacs.